Nous sommes un Organisme de Bienfaisance Enregistré.

Programmation artistique

Jeudi 21 août 2025

Vendredi 22 août 2025

Samedi 23 août 2025

La troupe SherbyDanse du Cégep de Sherbrooke

Jeudi 21 août 2025

Adrian W.S. Batt / Gargoyle Dance Club

Stitchomythie

Chorégraphe: Adrian W.S. Batt

Interprètes: Shô Araki, Tao Stone Leduc

Synopsis: « Stichomythie », c’est l’exploration du dialogue entre deux corps. Par la création d’une conversation physique entre les deux interprètes, le chorégraphe présente 3 dimensions au public : la communication individuelle dans un contexte de solo, la création d’un message commun et leur relation physique l’un envers l’autre. « Stichomythie » est un portrait dansé de la communication non verbale dans un but de susciter des réflexions chez le public. En tant qu’êtres humains, nous détenons une capacité si précieuse à communiquer non seulement avec nos mots et nos langues, mais aussi avec nos corps. Peut-être est-ce la forme de communication universelle? Par l’ampleur et la complexité de nos émotions qui régulent toutes nos manières de communiquer, « Stichomythie » est non seulement la représentation de notre humanité à travers le mouvement, mais aussi par la manière dont le public va le recevoir. Pour le chorégraphe, la réception est l’essence du dialogue humain

Crédits: École Supérieure de Ballet Du Québec (Studios), photo: @Dophanhoi.

Compagnie Oredans

SEZAM

Chorégraphe: Shérane Figaro

Interprètes: Véroushka Eugène, Coralie Millet, Aurélie Ann Figaro, Mya Mettelus

Synopsis: SEZAM est une réflexion sur des expériences humaines, plus précisément sur la volonté de cheminer vers soi et vers l’autre. Dans cette œuvre, plusieurs imaginaires sont évoqués : des portes ouvertes, la transformation, l’ouverture et l’acceptation des différences. SEZAM nous plonge un univers chorégraphique qui puise ses références dans la gestuelle des danses ancestrales haïtiennes. Dans des enchainements parfois méditatifs, parfois dynamiques, l’œuvre propose de s’interroger sur l’issue d’un changement de regard et la nécessité de faire confiance aux nouvelles perspectives de la vie.

Crédits: Directrice artistique: Shérane Figaro - Conseillère artistique: Katya Montaignac - Danseuses : Coralie Millet, Aurélie Anne Figaro, Mya Mettelus, Véroushka Eugene - Musique : Title: Papa Legba / Author: Boukman Eksperyans - Title: Haïti Stomp Danse / Free of right - Title: Haïti Vodou 6 / Author: Société Diab en deuil/ Haiti Vodou: The Voodoo drums of Haiti - Title: Canto a Eleggua / Author: Sexto Sentido - Title: Yulunga /Author : Dead can dance (band)

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Catherine Wilson du collectif Entre|Nos

Et si le Canal s'entrelace?

Chorégraphe: Catherine Wilson du collectif Entre|Nos

Interprètes: Catherine Wilson

Synopsis: “Et si le Canal s’entrelace?” est un solo qui s’appuie sur la notion de cycle et sur les possibilités infinies de chemins qui se régénèrent. Pour explorer cette thématique en mouvement, le symbole de l’infini [∞] est utilisé comme outil de composition gestuelle — au sol, dans l’espace et dans le corps. L’idée n’est pas de répéter un mouvement à l’identique, mais plutôt d’observer comment la répétition d’un cycle, ainsi que l’image ou la sensation de l’infini [∞], peuvent devenir moteurs de transformation et générer des états de corps variés. Ce projet chorégraphique découle d’une première phase de recherche initiée par Entre|Nos, un collectif fondé par Olivia Jaén Flores et Catherine Wilson. Dans cette nouvelle itération du solo, Catherine cherche à faire évoluer la physicalité de la pièce, du plus subtil au plus explosif, s’offrant un moment de connexion sincère à elle-même et à ses limites. Elle espère ainsi ouvrir un espace d’honnêteté et de vulnérabilité, traversé d’effort physique, permettant au public d’être témoin de ce parcours intérieur.

Crédits: Partenaire de recherche et de création de la première phase : Olivia Jaen Flores du collectif Entre|Nos. Soutien à la recherche/création : Résidence Écotone, les résidences studios Circuit-Est avec Nyata Nyata, Maison de la culture du Plateau Mont-Royal et Studios Solidaires de PPS Danse et Diagramme Culturelle. Photo de Thomas Hawes.d

Zachary Bastille

Embrasement Synaptique

Chorégraphe: Zachary Bastille

Interprètes: Zachary Bastille

Synopsis: Embrasement Synaptique étudie la personnalisation des neurones du corps humain dans leur transmission d’informations sensorielles. À travers ce solo, le chorégraphe Zachary Bastille a voulu capturer la nature électrique, imprévisible et impulsive du flux nerveux, ainsi que son rôle dans nos réactions instinctives. L'oeuvre est inspirée de l’apparence aléatoire de nos pulsions dans un monde moderne, malgré leur fondement dans des millions d’années d’évolution.

La pièce qui en découle est un solo électrifiant, vif, expressif et guidé par les réactions sensorielles et internes du corps.

Crédits: Compositeur: Ben Yoganathan, Oeil extérieur: Lamont. Avec l'aide financière du Conseil des arts du Canada

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Tao Stone Leduc

COLLAPSE

Chorégraphe: Tao Stone Leduc

Interprètes: Maëlle Hamache, Ève Dupuis, Ezra Guerrier, Jane Millette, Éloïse Chénier, Léo Lussier

Synopsis: COLLAPSE explore les épreuves émotionnelles qui montent à la surface de nos vies dans une société qui s’écroule, en creusant dans de thèmes contradictoires et contrastés tel que l’empathie et le dégoût, l’ignorance volontaire, la colère et la peur. Cette pièce tente d’exprimer la nature complexe de la relation entre notre conscience morale et l’option d’ignorer l’état du monde pour trouver un moment de répit. Qu’il s’agisse de vouloir échapper à notre réalité et d’être incapable de le faire, de s’abandonner à cette ignorance béate, ou de faire rage contre l’idée même d’ignorer la souffrance, COLLAPSE demontre ce conflit intérieur présent lorsqu’on fait face à non seulement l’injustice et la haine de l’humanité, mais notre privilège de pouvoir s’y tourner le dos.

Vendredi 22 août 2025

Molokhia Squad

Collapse

Chorégraphe : Ines Chiha & Bashir Al Mahayni

Interprètes: Ines Chiha & Bashir Al Mahayni

Synopsis: Dans notre quotidien, nous sommes témoins de la violence. Parfois, nous la reconnaissons ; parfois, nous détournons le regard. Nous avons ignoré une personne en détresse, vu des documentaires sur le travail exploitatif ou regardé des images de guerre. Nous ressentons de l’indignation, mais continuons à entretenir, parfois indirectement, des habitudes qui perpétuent ces systèmes. Ces contradictions — entre la conscience, les valeurs et les actions — définissent notre condition contemporaine. Avec une danse énergique et théâtrale, mêlant des mouvements issus du break, des arts martiaux et de la danse contemporaine, Notre travail explore la tension entre l’empathie, le désir de mettre fin à la violence, et les manières dont nous tirons, malgré tout un avantage à sa perpétuation.

Crédits: Merci au soutien de Circuit-Est, Labos eXplo, Stéphanie Decourteille

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Willow

Mirror Maze

Chorégraphe: Perron Laura

Interprètes: Perron Laura, Desgagnés Charles-Alexis

Synopsis: Mirror Maze est un duo contemporain de 12 minutes qui oscille entre divertissement et malaise, explorant la façon dont notre société moderne à la fois glorifie et déforme la sexualité. La pièce met en lumière la fine frontière entre innocence et suggestion, entre ce qui amuse et ce qui choque. La sensualité est au cœur de l’œuvre – à la fois émotionnelle (sensual) et physique (sensuous) – où l’anticipation grandit sans jamais se résoudre complètement. À l’image d’un labyrinthe de miroirs, notre sexualité reflète nos aspirations profondes, mais aussi nos illusions. Ce que nous percevons comme une expression individuelle est, en réalité, un simulacre de la multitude, un écho de l’expression collective. Ce que nous percevons comme une expression individuelle est, en réalité, un simulacre de la multitude, un écho de l’expression collective.

Crédits: Dramaturge et répétiteur: William-Nicolas Tanguay- Collaboration à la conception chorégraphique: Charles-Alexis Desgagnés, Zachary Van Gils, William-Nicolas Tanguay - Composition musicale: Claudio Constantini - Conception musicale: Laura Perron - Conception de costumes: Laura Perron - Commenditaire: MVT+

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Leah Hamel

C'est Fini

Chorégraphe: Leah Hamel

Interprètes: Leah Hamel

Synopsis: "J’ai Fini" explore le lien intime entre le corps et l’instrument à travers la personnification du violoncelle. Avec sa sonorité chaleureuse et son expressivité proche de la voix humaine, le violoncelle est depuis longtemps associé à la forme humaine – non seulement sur le plan sonore, mais aussi visuel. Ses courbes rappellent celles du corps, et sa pratique exige une proximité physique qui frôle la chorégraphie. Cette relation profonde m’a inspiré à envisager le violoncelle non plus simplement comme un instrument, mais comme une extension — ou un reflet — de moi-même. Dans cette pièce, je brouille les frontières entre musicienne et danseurse, entre son et mouvement, posant la question: où s’arrête l’interprète, et où commence l’instrument? Qui, ou quoi, produit réellement la musique? En remettant en question les rôles et attentes traditionnels, "J’ai Fini" invite le public à reconsidérer la dynamique de la performance. C’est une méditation sur l’incarnation, la présence, et l’inséparabilité du mouvement et du son.

Crédits: Additional Music Creation: Gabriel Davis

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Meï Thongsoume et William Tessier-Legault

Noeuds d'existence

Chorégraphe: Meï Thongsoume et William Tessier-Legault

Interprètes: Meï Thongsoume et William Tessier-Legault

Synopsis: Une traversée du vivant, où les corps dessinent les cycles qui nous traversent tous : apparitions, élans, effacements. Par le souffle et le geste, la pièce explore ce qui relie et ce qui sépare, ce qui se tend et se défait. Dans une danse néoclassique à la fois précise et habitée, Nœuds d'existence évoque les liens qui se tissent, se nouent, se délient. Comme une sensation étrange que la vie revient par vagues, jamais tout à fait la même, jamais tout à fait autre.

Crédits: Antoine Fugère : conception sonore - Raphaëlle Martin : conception des costumes - Emmanuelle Lévesque : photos - Première Ovation - Maison pour la danse - Carl Bouchard et Stanislas Franck : oeil extérieur et relecture des textes

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Gabriela Guerra Woo

"La tensa calma"

Chorégraphe : Gabriela Guerra Woo

Interprètes: Gustavo Mandujano, Gabriela Guerra Woo

Synopsis: "Ce qui ne se dit pas" Dans un espace partagé, deux corps évoluent dans une routine reconnaissable mais troublante. La femme et l’homme se déplacent en synchronie à travers des gestes quotidiens, répétant des actions avec une précision qui dissimule à peine une tension latente. Tout semble en ordre… mais quelque chose déraille. Alors que la contrebasse — jouée en direct dans une improvisation qui respire avec les interprètes — marque les pulsations, les frictions, les ruptures et les silences, le calme apparent se révèle fragile, comme un voile prêt à se déchirer sous le poids d’une émotion contenue. "Ce qui ne se dit pas" est une danse sur la tension du quotidien, la chorégraphie des liens humains et le poids des émotions tues mais profondément ressenties.

Samedi 23 août 2025

La troupe SherbyDanse du Cégep de Sherbrooke

En marge

Chorégraphe : Frédérique Fréchette

Synopsis: Ai-je besoin de toi pour accorder, sur la bonne note, toutes ces voix dans ma tête qui ne prennent aucun répit?

Crédit musical: Sleeping at last

À ce qu'il paraît...

Chorégraphe: Sophie Duquette-Barcarolo

Crédit musical: Adele

Interprètes: Maïra Abran, Cloé Beauregard, Nashua Gamboa-Diaz, Anne-Sophie Kearney, Violaine Lachance, Iliana Liva

Crédit photo : Danik Beauregard

ZemmourBallet

L'amour du monde

Chorégraphe: Nicolas Zemmour

Interprètes: Laura Brisson, Aria Trotel, Catherine Wilson, Nicolas Zemmour

Synopsis: Dans un monde où l’humanité vacille entre perte de sens et vacarme technologique, une troupe de danseurs portés par une pensée neuve — l’Épaissisme — se lance dans une quête sensible et viscérale : réapprendre à aimer le monde. À travers un langage chorégraphique dense, entrelacé de voix poétiques, de silences lourds de sens et d’apparitions fugaces d’un réel brut, L’ Amour du Monde explore les strates de l'attachement : à l’autre, au vivant, à la mémoire, à l’échec, à la tendresse. On y croise des figures errantes, des corps traversés par le doute, des gestes qui résistent à l’oubli. Des êtres en marge — résidents de maisons d’accueil, voix des invisibles — s’invitent dans le processus créatif, comme une tentative radicale de ne pas faire "sur" le monde, mais "avec". Portée par la conviction que l’art peut réconcilier lucidité et tendresse, cette création propose un rituel contemporain, un appel à la résonance plutôt qu’à la dénonciation. Ici, aimer le monde n’est ni naïveté ni posture — c’est une forme d’engagement profond, presque spirituel, une réponse incarnée à la pauvreté intellectuelle et affective de notre époque.

Crédits: Dramaturge: Marc Zemmour. Avec l'aide financière du Conseil des arts et des Lettres du Quèbec.

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